Les étamines du lys
bougent avec le vent.
C'est comme si le lys
se mettait à parler.
En sortant de la voiture,
encore plein d'images
d'un homme si âgé,
tellement souffrant,
c'est la première chose
que j'ai vue.
Il parlait
mais il ne m'a rien dit.
Il parlait comme
les oiseaux fous
de juin à l'aube.
J'aurais aimé
que l'homme âgé
s'émerveille devant le lys
et peut-être même
qu'il pleure.
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