lundi 15 juin 2020



Le corbeau méprisé
en son royaume
savoure l'espace
qui s'offre à lui.

Personne ne lui 
prendra sa liberté.
Certains lui lancent des pierres
D'autres le clouent
aux portes des granges.

Mais que peuvent-ils blesser ?
Que peuvent-ils attraper ?

Il se tient sous un autre regard,
celui où ses ailes
peuvent se déployer,
celui où il est bon
d'être simplement
corbeau en sa vérité.









2 commentaires:

  1. Belles traces de vies, offertes dans toute leur poésie.
    Joli plaidoyer pour le corbeau !
    Merci François.

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