lundi 18 mai 2020

La source aussi coule
sur les feuilles
des arbres
et on entend le flot
du vent.

En marchant,
je te bénis obscurité
de m'avoir rendu
assoiffé de la source.

Je la regarde couler
sur les arbres
mais aussi sur les herbes
les pierres.
J'enfonce mes doigts
dans le bois vermoulu du vieux banc.

Il fait bon avec la source.

La largesse du paysage
a emmené au loin
les nœuds qui veulent 
toujours tout resserrer.





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