mardi 21 janvier 2020

Un chien assis
me fait rêver.

Je suis en Russie.
La fenêtre est noire.

Mais pourquoi
n'apparaîtrait-il pas
un visage qui me sourirait ?

Il n'y aura personne,
je le sais.

Je peux rêver,
mais cela ne changera rien.

La fenêtre restera noire.
Il n'y aura pas de signe.

Pourtant ce chien assis
continue à me fasciner.

J'aimerais voir plus loin
que cette fenêtre noire.

Il doit bien y avoir
des portes quelque part.






2 commentaires:

  1. Le charme du feston disjoint, peut-être...?
    Une faille dans la beauté sombre du bois.

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  2. Oui, c'est vrai ! Etonnant ce feston qui sort du rang !

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