Je garde les derniers feux
de l'automne en mémoire.
L'hiver qui vient
ne sera pas si long
si subsistent ces lueurs.
Cela brûle, cela illumine.
Cela réchauffe
malgré la bise.
Cela est bien vivant
et c'est si paradoxal
pour des feuilles mortes.
La lumière passe.
La lumière gagne
des contrées toujours plus lointaines,
des paysages intérieurs
que je ne soupçonnais même pas,
et qui ne sont pas
des paysages de petites fleurs bleues
et de prairies tranquilles.
Mais tout est envisageable
métamorphosable
pour la lumière.
"Mais tout est envisageable
RépondreSupprimermétamorphosable
pour la lumière."
Nos cœurs aussi.
Merci de ce beau texte, François,et bon après-midi sous cette sublime lumière.
Merci Suzanne ! Bonne journée !
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