Ce qui apparaît
sans apparaître,
là-bas, ici-même,
c'est mon rêve
et son appel.
Je parcours les rues
d'une ville qui vient,
se dessine encore
avec nostalgie.
Personne ne s'y rendra
sans la soif et le cri.
Toutes les fenêtres se rejoignent
et les murs se traversent.
Chaque lampadaire est une étoile
qui accompagne pas à pas
le visiteur qui n' a plus peur.
Là-bas, ici-même
je n'attendrai personne.
Le cœur comblé prononcera
les mots de la langue
qu'on prononce avant de naître.
Cadrage qui m'envoie loin dans le temps et l'espace.
RépondreSupprimerC'est chouette tout ce que tu nous partage François.
Merci !