Après tant de chaleur
un soleil frais s'attarde
dans le parc.
Elles échangent quelques mots
sur un banc à l'écart.
Elles se comprennent.
Un calme s'installe.
Je pense à leur échange
dont je ne connaîtrai
jamais rien.
Mais je devine
qu'elles se sentent allégées
dans la douceur de l'air.
Etre compris intimement.
A partir de là
un mouvement est possible,
une avancée.
L'autre,
c'est toujours
autrement.
Je ne veux pas
fermer des portes,
barrer des chemins,
seulement laisser libre
l'espace pour
l'horizon qui vient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire