jeudi 22 août 2019


Quelques mésanges 
dans la forêt
n'arrêtent pas de fuir.

J'aimerai rester avec elles.
Mais elles sont déjà plus loin.

Je franchis des seuils.
Je m'enfonce dans les fourrés,
loin du monde
que l'on dit civilisé.

Mais rien n'est transmuté.

Je m'éloigne sans fuir.

Je franchis des portes
où le vent est déjà passé
et a tout emporté.

J'ai besoin de temps
pour être bien
avec mon temps
qui est unique.

Dans cette marche à l'obscur,
sur ce chemin qui mène
à se laisser emmener,

je ne vois rien.
Reste une brûlure
qui me pousse
à aller plus loin
à aller plus vrai.




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