Couverte de lichens ou pas,
une barrière reste une barrière.
Finalement, j'écris toujours
derrière une clôture
ou un mur,
comme si les mots peu à peu
permettaient d'écarter
l'obstacle.
Je me dis à moi-même :
"n'en reste pas là !"
je suis le berger des mots
qui cherchent des pâturages plus verts.
Si je n'écris plus,
si je pense la palissade
infranchissable,
si je plante une tente
dans le confort d'une prison,
je vais me transformer
en flaque.
Et la flaque croupira
Les mots s'enliseront
dans la vase des jours.
j'écris pour me rendre la vie.
"je suis le berger des mots
RépondreSupprimerqui cherchent des pâturages plus verts." C'est très beau!
Roseline(une lectrice fidèle)
Merci Roseline
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