A l'orée de la forêt
trône une chaise.
Mais le promeneur n'ira pas
s'y asseoir.
Un pied est cassé.
Seul un oiseau léger
pourrait s'y poser.
Léger, léger.
Pas inconsistant.
Léger et simple,
prêt à être soulevé par le vent.
La chaise reste seule
en haut de la colline
face à la ville assoupie.
Je ne suis pas un oiseau.
Je ne me sens pas léger.
l'amertume me bitume
et me plombe les ailes.
Il n'y a que mon regard
qui lève les yeux au ciel.
Je risque pas de décoller
avec mon fardeau dans le dos.
Il n'y a personne sur la chaise.
Il n'y a personne sur la chaise.
je m'oublie moi-même.
Un banc, il faut trouver le banc à l'assise de bois, insensible à l'amertemps
RépondreSupprimerOui, c'est vrai ! Un vieux banc face à l'ouvert a du bon !
RépondreSupprimer