mercredi 7 août 2019


A chacun, à chacune
son rythme.

Si je n'y arrive pas,
c'est que ce n'est pas
encore le temps,

le temps de mûrir,
le temps de mourir,
le temps de cueillir
ou d'accueillir.

Simplement, je le reconnais.
J'ouvre les mains
comme un fruit
accueille pluie ou soleil.

Ce n'est pas en tirant
sur les branches de mon pommier
qu'il donnera plus de pommes;

Voilà ma réalité.
Je peux pas faire plus.
J'attends les baisers et les signes.
Une simple brise
au détour d'une larme
suffit parfois.

Je me laisse,
je me laisse,
je me laisse...



2 commentaires:

  1. Je me laisse,
    je me laisse,
    je me laisse...

    C'est parfois la meilleure attitude pour que les choses puissent survenir.
    Texte et photo magnifiques ! Merci François.

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