lundi 22 juillet 2019



Je monte au Haut-du-Lièvre
par la forêt et dans la chaleur.

J'ai l'impression de voir
pour la première fois
les vieilles marches en pierre.

Peut-être est-ce la première fois ?
Des hommes à genoux
ont calé ces vieilles pierres,
il y a longtemps.

Et le passant passe,
écrase la pierre,
oublie le labeur, la sueur.

Je monte, je descends.
Parfois c'est en descendant
que l'on monte
et inversement.

Je suis monté pour rien,
pour sortir de la maison,
et en y revenant,
j'ai compris que même
les pierres parlent.



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