La porte était fermée.
La clef était perdue.
Je n'ai rien fait.
Je n'ai pas bougé.
La porte un jour
devait s'ouvrir.
C'est la seule chose
dont j'était sûr.
Saison après saison,
la porte a supporté
tous les frimas.
Elle s'est couverte de cicatrices.
Mais rien ne bougeait.
La porte restait fermée.
Je n'avais plus
que mon désir :
"Un jour, elle s'ouvrira."
Et un matin, il n'y eut plus
ni porte ni clef
au cœur de la réalité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire