mardi 11 juin 2019

C'est comme un vertige
mais sans angoisse.
Le ciel ou l'eau
sont parcourus de feuilles d'or.
 
Ce n'est pas gênant de ne plus penser,
 
d'être là,
 exactement
comme l'on est.
 
Le fond de l'étang
raconte les histoires
que l'on veut.
 
et le fond de moi-même ?
 
Au matin, les rêves
sont comme des feuilles d'or,
les feuilles d'un livre
à écrire sans tarder
avant que tout s'efface.
 
Et au bord de l'eau,
c'est toujours le même rêve qui revient,
le rêve qui doit s'écrire,
se chanter, se vivre
sous peine de mourir.
 
 


2 commentaires: