Certains matins je n'ai pas encore
mis le pied sur le trottoir
que le ciel me happe.
Je descends la rue hypnotisé.
Etre au monde ce n'est pas rien,
Mais parfois je suis au monde
sans y être
Et là je ne vois plus rien.
je m'enroule dans des pensées.
je me ficelle dans du passé.
je me torture au futur.
Et puis j'oublie tout.
J'oublie surtout que je respire.
Et cela revient comme
une marée noire.
Alors parfois je pousse
ces matins un peu plus loin,
jusqu'à midi, jusqu'au soir,
histoire de voir.
Superbe !
RépondreSupprimerQuelle justesse pour décrire les rouages du mental piégeur !
SupprimerMerci François, et soyons vigilants pour ne pas trop se laisser happer...
Merci à vous deux ! Bises
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