mardi 2 avril 2019




Partir, revenir.
l'oiseau est sur son fil.
Je pars aussi et je reste
avec de l'indéfinissable,
quelques graines d'années
à planter quelque part.

Attar c'est toi qui écrivais :
"Ayant bu des mers entières,
nous restons tout étonnés
que nos lèvres soient
encore aussi sèches que des plages,
et toujours cherchons la mer
pour les y tremper..."

Changer de paysage
ne change rien.
Changer d'air peut-être.

Un peu d'air marin
pour trouver la mer en soi,
pourquoi pas ?

la mer, la mère et la paix
pour qu'enfin les heures dansent
jusqu'à la fin
de la traversée.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire