mercredi 13 mars 2019




Le temps de claquer
la porte d'entrée,
le temps de descendre
les marches qui mènent à la rue,
le temps de lever les yeux,
le temps de sortir
mon appareil photo,
le temps de se mettre
au milieu de la route,
le temps de vérifier
le cadrage et la lumière,
le temps d'appuyer
sur le bouton,

et il n'y a plus rien.

le temps de vivre.
Ne pas être mort
vivant.



4 commentaires:

  1. Ainsi, je viens d'opter pour un hybride, une option miautomatique, mireflex pour ne pas avoir à choisir.

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    1. C'est vrai que parfois on peut perdre un instant ephemere. J'ai un tout petit appareil mais que j'aime bien !

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  2. Merci pour cette trouée de lumière, de tes mots qui racontent si bien la vie.
    Belle journée François.

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  3. Merci Suzanne ! Je découvre seulement ton commentaire !

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