Je ne sais pas si je pose
mon être sur la table du réel.
Mais le soir venu,
il y a une respiration
plus profonde
qui cherche une issue.
Les clochettes de la journée
sonnent encore,
la déferlante des paroles,
le zigzag des pas.
les os cherchent leur cercueil,
les yeux piquent
sans lacrymogène.
Je veux déposer cela,
mais dans quel coin ?
Il y a tellement de trop
à tous les coins de rue
et de gens qui trottent
pour s'aveugler.
Le soleil est voilé.
De la source
aux lèvres et au regard
le chemin se perd.
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