mardi 11 décembre 2018

Le recours aux forêts,
beaucoup l'ont chanté.
 
Mais je ne cherche rien
parmi les arbres.
 
Tout de suite le silence est là.
Car le chant d'un oiseau
y est silence.
la chute d'un gland
parmi les feuilles mortes aussi.
 
Même la rumeur de l'homme
est filtrée par le silence.
 
Là j'essaye de retrouver
mon soulier,
celui où je suis bien,
celui qui me va
comme un gant.
 
Il n'y a plus de grésillements
sur la ligne.
 
je suis "ensilencié".
 
 
 

2 commentaires:

  1. Nous avons tous un grand besoin d'être "ensilencié" Merci de ce joli texte François !
    Bonne fin de journée.

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