Il y a des mots
qui ne sont plus mots.
Ce sont des étincelles.
qui triomphent,
ne cherchent pas à vouloir dire.
Il y a des mots
retournés immédiatement
au silence,
parce qu'ils ont
tout l'espace pour eux.
Et on peut lire l'arbre
qui tète avidement
le lait matinal.
Et le couvercle de fer
qui masquait l'étoile
se brise avec fracas.
Ce sont des oiseaux désarmés
qui l'ont soulevé.
Ils ont passé la nuit
à semer des graines
dans les rêves des harassés.
Et j'embrasse l'arbre,
j'embrasse le matin.
Je fais passer leur sève
dans mes veines.
Personne n'enfermera
le cri qui a retenti
quand la mort est morte.
Saisissant !
RépondreSupprimerLa lumière est si belle en ce moment !
SupprimerQue c'est beau ! Merci François de nous apporter ce beau au quotidien.
RépondreSupprimerSuzanne
Merci de ton soutien Suzanne ! et bonne journée !
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