lundi 17 septembre 2018


A l'ombre d'un marronnier géant,
une étrange protection
s'est installée.
L'arbre ne s'est pas pressé
d'être majestueux.
Ses branches, son feuillage
sont un manteau
qu se pose doucement
sur les épaules
qui bavardent encore.

Combien de temps encore
dans l'étau d'un temps
où l'on court
sans protection ?

Pourtant à l'ombre de l'arbre,
il n'y a rien à faire.

Je me tiens assis, là,
même debout.
assis et vivant.






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