mardi 1 mai 2018


-Le reflet-

Là aussi
éphémères feuillages,
l'image se brouille.
Une pierre dans l'eau 
et déjà tout se ride

Que vois-tu ?
Je vois des ombres,
des silhouettes
sur le chemin
qui tremble,

et le soir qui vient.

Même les étoiles
ne restent pas en place.

Je suis sans demeure.
Où reposer la tête ?
Si je plonge la main
dans le reflet
je retire une larme.

Et si j'allais plus loin,
loin des mots
du premier champ de bataille,
loin et si près
quand des mains réelles
forment l'alliance.

Et si le reflet
m'invitait à être nu et vrai
puisque déjà avec la nuit
il s'efface

Si tout change et disparaît,
ton visage est la porte
par où je passerai.





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