-C'est vrai-
La muraille tombe
Tu as trouvé un passage.
Tu es là même
dans l'absence
Je n'ai rien à faire
Je reconnais ta venue,
toujours discrète,
comme la tendresse d'un regard
qui s'ajouterait à mon regard.
La ruelles'emplit de silence
A mes pieds
ce n'est plus une fleur.
Cela me dépasse,
comme le ciel ce matin
qui a la douceur
d'un oiseau géant.
Oh, le ciel, l'aveugle, la fleur,
un jour en cette lumière
vaut mieux que mille ailleurs !
C'est vrai
c'est vrai
c'est vrai.
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