-Veux-tu ?-
J'aimerai des mots différents
quand l'aube paraît
toujours plus profonde.
Les nuages ouvrent leurs bras.
Je n'ai que le silence
pour m'élancer comme un oiseau.
Veux-tu admirer et emporter
avec moi un peu de ce matin ?
Tout commence à l'étincelle.
Tout commence quand la nuit
est consolée comme un enfant
qui a eu peur.
Veux-tu te regarder avec d'autres yeux,
des yeux qui voient l'issue pour toi,
des yeux qui veulent que tu te reposes
près de cette aube ?
Je voudrais d'autres mots.
Je n'ai que le silence pour m'élancer
et secouer la poussière de mes ailes.
Veux-tu choisir avec moi ce matin
qui ne connaîtra pas le crépuscule ?
Oui, je veillerai sur le chemin de l'aube
et soignerai la nuit blessée
qui gémit encore.
Serait-ce si facile ?
RépondreSupprimerFacile ? Non ! Mais simple, oui !
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