dimanche 18 février 2018



-Sur un mur-

Les murs rêvent aussi.
Les volets fermés
n'empêcheront pas
deux mouettes
de s'envoler.

Prenez pitié des rêveurs,
de ceux qui passent des heures
à rêver qu'ils volent
malgré leurs ailes coupées.

Je rêve, j'ai rêvé, je rêverai.
C'est la seule conjugaison
vécue par le coeur.

Si un jour, il n'y avait plus de rêve,
on verrait tous les oiseaux
se traîner à terre,
et les enfants ramasser
des morceaux de ciel brisé.

Prenez pitié,
ne me dérangez pas
si je suis ailleurs.
Je ne fuis pas forcément la réalité.

Je cherche un espace
de l'air pur, des vents amis
qui me soutiendraient.

Deux mouettes sur un mur
ne toucheront plus jamais terre.

Je ne redescendrai plus.
C'est trop tard.
Ou ce n'est pas trop tôt.
Cela dépend du point de vue.

Je vole, je vole et je vous aime



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