mercredi 28 février 2018

-Repos-

C'est une simple matinée d'hiver
où le soleil se pose
sur les choses ordinaires
et les transforme en carrés de lumière.

Les objets disparaissent presque
comme emportés
par une inondation de blancheur.

Les bras d'un fauteuil se sont ouverts.

Je m'y repose, y respire.
La trêve est douce,
aussi douce que la lumière
qui caresse les livres.

Inutile d'en ouvrir les pages.
A cette heure, elle seraient
aussi blanches que la neige
qui s'annonce.

J'ai besoin de repos





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