mercredi 27 décembre 2017

                                                               

Mes mots, une outre
pour tenir au jour,
ne vous enfuyez pas trop loin.

Sous quel arbre,
n'y avait-il plus rien à dire ?

Sous quel sable
le trésor se tenait-il ?

Mais un trésor
cela se partage.
Dans le désert ce n'est rien.

A peine deux doigts
suffisent pour éteindre
la mèche du ciel.

Mes mots-poussières
se déposent comme
des flocons de neige.

Un peu de sel,
et puis plus rien.

Rien, pourtant
j'ouvre les yeux,
ou plutôt
j'ouvre l'humain.

Sous quel ciel
verrais-je plus loin ?

Alors, vois, lis
au delà des lignes.
le désert sera bientôt fini.


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