dimanche 5 novembre 2017

-Lorsque tu viens-

Lorsque tu viens,
je ne dis rien.
les mots sont 
feuilles mortes inutiles.

Lorsque tu viens,
plus rien n'a d'importance.
Mes mains sont vides
et mes rêves aussi.

Lorsque tu viens,
tu n'amènes rien.
ton sourire coule de source.
Je comprends sans comprendre.

Lorsque tu viens,
je voudrais rester
pour toujours.
Je ne suis plus attaché à rien.

Lorsque tu viens,
le soleil traverse la fenêtre.
Je suis aussi une fenêtre amie
d'un ciel devenu clair.

Lorsque tu viens,
tout est bien.
L'horloge sonne joyeuse
le temps qui n'est plus rien.

Lorsque tu viens,
mes blessures ont des ailes
qui vont chercher un nid,
loin, très loin.

Et je m'endors les yeux ouverts.



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