mardi 29 août 2017




-La brise passe-
Brise étrange
qui a connaissance 
des serrures secrètes,
tu viens.


Les étoiles brillent plus
qu'à l'accoutumée.


Je dépose les armes

J'ouvre un mouchoir
qui a perdu le bleu du ciel :
quelques cailloux,
mais ils font mal.


La brise passe.
le mouchoir est devenu
blanc.


Entre les feuillages
la lumière connait, elle aussi,
d'autres chemins.


C'est elle qui me montre,
alors que je ne vois plus rien.


Délicatesse,
je pose la tête
sur un oreiller de pétales.


Libre, vraiment libre,
je ne ne peux plus bouger.
On me porte dans une allée
où tout embaume.


Rien ne presse.

C'est l'heure tant désirée
d'un vrai repos,
eau si calme de l'étang.


Les pierres sont au fond maintenant.
Les rides sur l'eau s'effacent.


Que je ne m'éloigne pas.
Que je ne m'écarte pas.

Cette brise ouvre des portes,
mais ne les referme jamais.


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