dimanche 23 juillet 2017


-Seul refuge-

Seul refuge,
cette maison attend.
Les oiseaux se sont rassemblés
au bord des fenêtres.
Ils restent invisibles.

Seul refuge,
je traverse l'eau noire.
Ce n'est plus moi
qui mène le combat.
Le cœur appelle.

Donner sa vie,
reconnaître le bien véritable,
sur le seuil de cette maison,
je ne vois 
qu'un sourire.

Se réfugier
en ce qui jamais 
ne manquera.
L'eau était froide.
Je viens me réchauffer.
Même en été, il y a du feu.

Déjà sont oubliés
les cris de la traversée.
Rien d'autre à faire
que tendre les bras.
L'eau noire s'écarte.

A l'étage se trouve un lit.
Comme il sera bon
d'y dormir à poings ouverts.

Maison posée sur le roc,
comment vacillerait-elle ?
On voit encore sur l'eau
quelques plumes et feuillages
qui ne servent à rien.

Ô, j'y retournerai
encore et encore,
à chaque fois 
que l'eau noire me cernera
Et ce sera les yeux fermés,
le coeur brûlant.




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