Le lampion
Je veux du vent frais
qui passe entre les os,
des feuillages à l'orée
qui retiennent la ténèbre,
un grand cri de buse
qui demande le silence
à celui qui pénètre
dans son territoire
Trop de pensées
se sont perdues
comme des moucherons
autour de fruits pourris.
La soif est un
feu de lucioles
à l'approche de l'aube
où la rosée doit
être recueillie.
Il y a un pays
derrière moi
où des sirènes
se sont perdues.
Et là devant,
une porte à franchir
jamais ne se ferme.
Je désire désirer
encore plus fort.
Dans la nuit
la cigale n'arrête
jamais son chant.
Si je pouvais trouver
un seul mot pour
rassembler tous les autres
qui se dispersent
comme des papillons
autour de la source.
Mais rien ne vient
que la vie et la pulsation
du sang dans mes veines.
Rien ne vient
que ce qui emporte tout
et dépose un peu de lumière
comme un lampion d'enfant
dans une souche noircie.
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