En marche
Un deux trois quatre
le ciel est bleu
que préfères-tu
ce qui doit disparaître
disparaîtra
un poids un rêve une issue
qui n'en est pas une
un deux les mots
sont des cailloux
la mer parfois
les fait chanter
tes pensées sont le vent
brise ou ouragan
tu rejoindras bientôt le silence
ce qui compte
n'est pas ce qui est compté
et peu savent le raconter
trois quatre plonge en toi
sans fin sans fond
un deux juste un soupir
un gémissement
enlève ton manteau
reste en péril fragile
voilà que la lumière irradie
plus de maîtrise
trois quatre mieux vaut
un sourire qu'un livre
un arbre qu'une théorie
transplantation immédiate
il n'y aura rien de moi au paradis
un deux le ciel est bleu
efface les dernières traces
fils de mélasse
d'une toile où tu te débats
le jour pour toujours
est levé avant toi
trois quatre
quand les hommes vivront d'amour
l'amour sera aimé
plus que soi-même
et cela fera du bien
d'avoir les yeux qui brillent.
un,deux trois vers
RépondreSupprimeret l'on part
quatre cinq
il fait du bien
ce poème de printemps!
Dans la danse
des nombres
sans ombre
j'ai trouvé l'insouciance.
Roseline D.
six sept, vive les poètes !
RépondreSupprimerMerci Roseline !