lundi 25 avril 2016

Au milieu de ma vie,
je me suis épris du Tao.
Sur mes vieux jours
j'habite au pied de la montagne du Sud.
Quand l'envie me prend,
solitaire je m'y rends.
De choses si merveilleuses
je suis le seul à jouir
je marche jusqu'à la source.
Assis, je regarde les nuages
qui s'élèvent.
Par hasard je rencontre un vieux bûcheron.
Nous parlons, nous rions oubliant le retour


Wang Wei (701-761)




Gravure pointe sèche d'après tableau de Louis Français




3 commentaires:

  1. Très joli gravure François,
    Merci pour ce poème , je t'embrasse

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  2. Merci Noelle ! Je viens de mettre en premier ton blog dans la barre des favoris. COmme cela je pourrais y faire des tours, maintenant que j'ai dit adieu à fb. Et nous pourrons rester en lien. Bonne soirée, à bientôt

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