samedi 23 janvier 2016

-Ce qui se dépose-

 Ce qui se dépose
sur ta robe
est plus que
la lumière.
Je me perds
en tes ailes,
oiseau rose
qui voyage
solitaire.



Radieuse
nudité
qui dévoile
le seul désir
où la vie enfin
respire,
tout est à sa place.


Ici la peine
devient un feu.
Sur les pétales
je vois des étoiles
qui s'écoulent
tel des larmes.
Le silence patiente
derrière la fleur,
les mots aussi.


N'y aurait-il
que cela qui s'illumine
qu'un sens naîtrait
au cœur de la fragilité.

Il y a une douceur
que rien ne brise.


Qu'est-ce que je rejoins ?
Toute interrogation
n'est-elle pas
une fleur qui s'élargit ?

Peut-être même
y-a-t-il ici une vérité muette ?


La distance est abolie.
C'est maintenant
une pluie d'or qui s'écoule
de ton pistil.

La vision a remplacé la preuve.

La conscience est aussi belle
que cette fleur.
Viens habiter ici.
Tu es une sœur.
Tu rayonneras
en ma demeure.


On a les invités
qu'on veut.





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