lundi 15 avril 2019



Un héron éloigné
s'éloigne encore plus.
Son univers est un instant
en lien avec le mien.

Si il y a bien un mystère
c'est la paix qui descend
à la vision d'un animal sauvage.

Chacun de ses pas
est un enseignement.
C'est comme s'il avait peur
de blesser l'herbe
sous ses pattes graciles.

J'aimerais retrouver
la terre ainsi.

Marcher comme
si je n'avais jamais marché.

Vivre comme si je 
n'avais jamais vécu.

Mais pourquoi
le conditionnel ?








2 commentaires:

  1. L'animal n'aime pas être dérangé lorsqu'il est sauvage, difficile de l'approcher contrairement aux aigrettes assez curieuses.
    J'aime beaucoup Arvo Part, Fratres en particulier.

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  2. Merci Christine. Avec Alina, c'est aussi un de mes morceaux préférés !

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