Où s'être perdu,
nuages échevelées ?
dites-le
dans la grande clarté
qui se prolonge !
Où se cacher
maintenant,
Les fausses promesses
retournent au silence !
le jour même abrupt,
bosse au front,
coup de bâton,
m'ont réveillé
ici, dans le jardin !
Ne plus rien attendre
puisque tout déjà
a été donné.
Il n'y a rien à faire
qu'accepter
et offrir sa seule tendresse,
nudité qui ne protège plus rien,
tout a été donné,
tout a été ôté,
la moindre feuille frémit !
Mais si une seule personne
comprenait derrière les mots,
entrevoyant l'espace,
si une seule goûtait
à ce qui vit aussi en elle
et que reflètent les arbres mouvants,
sensibles aux souffles invisibles !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire