Les vieux noyers se noient de lumière.
Aucun besoin d'être reconnu.
Aucun besoin d'être apprécié.
Ils ne crient pas :
"Eh ! Oh! Je suis le noyer !"
C'est pour cela qu'ils paraissent
être plus que des arbres,
plus que le nom qu'on leur donne.
Ils échappent à la définition.
Avec eux, ce n'est jamais fini,
comme avec un être humain.
Tu me définis, tu me juges,
tu m'enfermes.
C'est le mauvais œil.
Le bon, c'est :
J'attends de l'imprévisible,
de l'inédit, du jamais vu,
comme une allée de vieux noyers
qui tremblent dans la lumière
et fracturent le réel.
J'aime l'arbre d'un amour irraisonné car, comme lui, je ne pourrais pas vivre sans mes racines.
RépondreSupprimerMerci Jean-Calude
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