mardi 23 avril 2019

 
 
"Renoncer à ce qui est impossible
est plus difficile que renoncer
à ce qui est possible"
 
Cette phrase me trotte
dans la tête
comme un koan zen.
 
Elle trotte. Elle fait
son travail souterrain.
 
Avec elle, j'ai l'image
d'un homme qui se penche
vers la terre, l'humus.
 
Je vois aussi les derniers pétales
du cerisier qui s'y déposent.
 
Une descente. Un retour à soi-même.
Une acceptation sans résignation
 
Avec elle, je marche
le long de la rivière.
Après le penchement,
le relèvement.
 
Sur le chemin, la première brise de printemps
ne fait pas que caresser mon visage.
 
Elle pénètre plus loin,
en un lieu secret,
un enclos bien gardé
où peu à peu
les forces reviennent.
 
Pure gratuité et simplicité.
 
 
 

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