Crocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.
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