Comment ce qui était présent
devient lointain ?
Je reste là dans
la béance immobile.
J'apprivoise la perte.
Je goûte, sans rien posséder,
la simplicité
qui vient à la conscience.
Je respire comme
pour poser une caresse
au visible.
Peut-être y-a-t-il
encore une attache
dans un angle mort ?
Elle se révélera
au moment voulu
pour que j'apprenne
à ne rien garder,
les mains ouvertes
aux envols.
J'accepte le flot
et le courant
dans l'évidence du mourir.
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