Les lieux qui ne sont pas des lieux
mais des portes,
vous les connaissez ?
Ô vous, fleurs de lisières
vous n'avez pas besoin d'oreilles.
Et déjà vous avez compris
ce chant.
Vous l'accueillez,
comme vous accueillez la lumière,
comme vous frémissez
sous le museau du faon.
C'est le chant insondable
où se mêlent la nuit
et sa crinière d'étoiles,
le chant qui prend le cœur
et le pose là, tout palpitant
à l'ombre des arbres.
Ô fleurs des lisières
vous accourrez,
vous le reconnaissez.
C'est un prince
maintenant à nu
qui perd son sang.
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