Sans retour,
souci sans soucis,
tu donnes tout.
Tu t'ouvres,
oublies même que tu t'ouvres,
souci au soleil.
En chacun de tes pétales,
la vie coule,
ne cherche pas à retenir.
D'où est venue cette peur,
ces soucis qui rongent la vie ?
Etre une fleur.
Ouvrir les mains.
Le cœur a plus de pétales
qu'il n'ose croire.
La vie a plus de feu
qu'elle n'ose espérer,
plus d'amour qu'elle n'ose donner.
Se lever.
De l'extérieur aller
vers son cœur
le plus intérieur.
Une voix dira :
"Te voilà enfin !"
et la fleur s'ouvrira enfin,
comme le souci du jardin
qui donne tout.
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