Sur les chemins
perdus
on ne se perd jamais
On respire la forêt
comme un noyé
encore vivant
sorti de l'eau.
On a recours
à son âme,
à ses ombres furtives
qui vont
de silence en silence.
On lui offre sa peine
de ce qui jamais
ne sera comblé
et on reçoit le miel
de la lumière
des futaies.
On peut
y naître et y disparaître
en un seul instant.
Une forêt qui me parle, tu n'en seras pas surpris :-)
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