Etre simplement.
Une femme se penche
vers la terre
pour ramasser une plume.
Une autre s'est posée
à l'ombre
comme on abandonne sa folie
et un autre courant
murmure à son oreille.
Tout est simple.
L'enfant se repose
du repos de sa mère
Et le ruisseau
joue sa musique
pour effacer
les fausses notes humaines.
juin 2020
La mère est le ruisseau des enfants puis, petit à petit, ce ruisseau devient filet. Certes il est toujours la, toujours puit d'Amour et de vie et, un jour, il rejoint le paradis des ruisseaux ou mille bruissements se disent les vies qui ont passées.
RépondreSupprimerC'est beau ! Merci JC !
SupprimerDe la poésie, toujours, en images, en mots.
RépondreSupprimerLe commentaire de "Chardon 54 " est très touchant.
Merci à vous, poètes, qui savez glaner ces instants de vie pour nous les restituer !
Merci Suzanne !
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