Je marche à couvert
le long du ruisseau de l'Asnée.
Le bruit de l'eau
suffit pour ne pas penser.
Et dans la prairie
un parterre de fleurs
qui sont sur le point de faner
me rappelle
que tout est éphémère.
Alors qu'est-ce qu'il reste ?
Les éclats de vie
sont parfois bien acérés.
Reste la pauvreté,
le chant d'un ruisseau.
Il me traverse
Encore tant de moments
à serrer contre son cœur.
Encore tant de moments
pour être transpercé
et marcher pantelant.
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