Quelques lumières
dans la cabine d'une péniche
ouvrent la nuit
qui n'est plus si sombre.
Il y a là-bas
un peu de chaleur,
des passagers
qui se savent en voyage.
Il y a là-bas des vivants
avec leurs colliers
de peine et de joie.
Je ne suis pas si loin de toi
et ce qui nous sépare
peut être franchi
par delà les eaux noires.
Ainsi font les étoiles
qui forment des constellations.
Ainsi pense Roberto* le poète
qui écrit que penser à quelqu'un
revient à le sauver.
Ainsi tisse sa toile
une drôle d'araignée
qui n'attrape que
les larmes de la rosée.
*Roberto Juarroz
Ton poème va plus loin que Robert qui semble empêtré dans son égo ...mais je peux me tromper sur ce que veut dire Roberto ?
RépondreSupprimerBises
Nicole