Mes mots, une outre
pour tenir au jour,
ne vous enfuyez pas trop loin.
Sous quel arbre,
n'y avait-il plus rien à dire ?
Sous quel sable
le trésor se tenait-il ?
Mais un trésor
cela se partage.
Dans le désert ce n'est rien.
A peine deux doigts
suffisent pour éteindre
la mèche du ciel.
Mes mots-poussières
se déposent comme
des flocons de neige.
Un peu de sel,
et puis plus rien.
Rien, pourtant
j'ouvre les yeux,
ou plutôt
j'ouvre l'humain.
Sous quel ciel
verrais-je plus loin ?
Alors, vois, lis
au delà des lignes.
le désert sera bientôt fini.
Décembre 2017
Décembre 2017
Très beau ce poème .un ancrage !
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