Donner de la place.
Qui ne quitterait le filet,
l'entortillement,
l'anxiété du miroir
qui renvoie un reflet
qu'une seule rayure d'ongle
sur le tain peut effacer ?
Je me dispose.
Je m'éloigne du flux,
comme pour mieux voir
une cascade de mots
qui se forme on ne sait où.
J'ai toujours en mémoire
le croassement sec du corbeau
sur sa branche qui m' a sorti
tout tremblant du manège fou
des pensées intérieures.
Quoi ? Quoi ? Quoi ?
a dit le corbeau
Mais tu es où ?
aurait pu répondre le hibou.
Je n'étais pas là.
j'étais ailleurs
où il n'y a rien
que des nœuds
Imite le moins possible les hommes dans leur énigmatique maladie de faire des noeuds.
René Char
Etre soi simplement dans le flux de NOS mots.
RépondreSupprimerHeureusement que l'hortensia est là,l'oiseau, le ciel, ou la fleur pour nous sauver de nos noeuds...
RépondreSupprimerMerci !
OUi !
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