Je me mets à l'abri
sans protection.
"Mon péril est ma paix"*
Je reviens,
je retourne.
Il y a des élixirs
qui n'ont pas de nom.
C'est le giron du vent,
le ventre ouvert
d'un ciel étoilé.
C'est la crinière des branches
qui éloigne
les mouches des nuées.
Je prends refuge
toute porte ouverte
dans le secret
des fenêtres ensoleillées.
Je revis, je recommence.
Je murmure la source
pour que son murmure
se perdure.
je regarde la mort en face,
sa charogne dévastée.
*Jean Mambrino
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