J'offre quelques papillons d'automne.
Si, si ! Ils volent.
Ils sont si légers
Rien ne les retient.
Certains se réfugient
dans les pages d'un livre
pour passer l'hiver.
Quand tu ouvriras
le livre en tremblant,
un matin de neige,
il s'envolera, se posera
sur la vitre noire.
Un peu de couleur
légère et la vitre
s'ouvrira sur une prairie
sans tourments.
Non, madame,
il n'y a plus de saison
En automne, c'est le printemps
et même l'hiver.
Ne me prête pas ta plume,
prête moi des ailes,
mon ami pierrot.
.
Comment fais-tu pour saisir ces trésors de couleurs ?
RépondreSupprimerLe cliché des glands est une pure merveille !
Tes mots, aux mille nuances,
offrent cette coloration si particuliere, si singulière.
Merci François.
Merci de me lire Suzanne et de tes mots en soutien ! Amitié
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